Secteur AgroalimentaireInsight - Perspectives

Enjeux

  • Miser sur l’exportation

La France, capitale mondiale de la gastronomie, pourquoi ne pas en profiter ? Notre savoir-faire dans l’alimentaire n’est plus à prouver et de nombreux industriels en profitent pour exporter massivement leur production française. Par exemple, en 2015, les ventes de spiritueux ont atteint 11,7 milliards à l’international.

Comme vous devez vous en douter, ce n’est pas le seul qui est doit être considéré pour une entreprise qui souhaite exporter ses produits.  Les céréales, produits laitiers et viandes sont les trois autres secteurs marqués par l’exportation (voir schéma ci-dessous).

L'évolution des exportations françaises par produit (en millions d'euros)

  • L’apparition des RFID : une prouesse technologique

RFID, qu’est-ce que c’est que ce gadget connecté encore ? Détrompez-vous, c’est du sérieux.  Il s’agit d’une puce à radiofréquence qui facilite grandement la gestion des stocks et ainsi permet de faire gagner beaucoup de temps aux industriels. Mais ce dispositif n’est pas adapté à toutes les structures, il ne s’agit pas d’une solution miracle.

 

  • La révolution des fruits et légumes

Il semblerait que la fameuse publicité “pour votre santé, mangez 5 fruits et légumes par jour” ai porté ses fruits. La consommation de fruits et légumes n’est plus perçue comme une contrainte mais comme un plaisir. Selon L’institut CSA pour le compte de FranceAgriMer : “Environ 60% des personnes interrogées se considèrent comme des consommateurs moyens de fruits et légumes et près de 30% comme de gros consommateurs. Plus de 7 Français sur 10 considèrent manger suffisamment de fruits et légumes …”

 

  • Les besoins des consommateurs changent, les industriels doivent s’adapter

Aujourd’hui, de plus en plus de consommateurs désirent maîtriser la composition de leur assiette. Avec tous les scandales alimentaires qui ont fait surface ces dernières années, les consommateurs ne sont plus dupes. Ils savent qu’il y a des conservateurs dans la plupart des produits que l’on retrouve dans les grandes surfaces et ils sont conscient des effets secondaires.

Problématiques

  • Comment limiter le gaspillage alimentaire ?

Le gaspillage alimentaire touche tout le monde, les consommateurs, les producteurs et les industriels. Mais, qui est responsable ?  Si nous devions élire un responsable, ce serait les industriels. En effet, ils produisent chaque années plusieurs tonnes de déchets. Par conséquent, ils ont le devoir  d’optimiser leurs processus de fabrication afin de permettre une réelle diminution du gaspillage.

 

  • Comment le secteur de l’agro-alimentaire peut-il redorer son image ?

Soyons francs, l’agro-alimentaire n’a pas été le secteur le plus tendance de 2016, loin de là. Mais, l’Ania (Association Nationale des Industries Alimentaires) n’a pas dit son dernier mot. Pour moderniser l’image de l’agroalimentaire, ils ont décidé d’augmenter leur communication auprès des jeunes, augmenter aussi leur présence dans les salons d’entreprises, organiser des visites d’entreprises, créer un site web : http://alimetiers.com/ pour présenter et informer sur les métiers de l’alimentaire …

Une rangée de chariots proche d'un supermarchéESPACE

Tendances

  • Surgelés : le sucré progresse quand le salé régresse

Dans le monde des surgelés sucré, la vie est belle. Les ventes ne cessent d’augmenter. En 2015, elles avaient augmenté de 7,4% en valeur avec un montant de 1,1 milliards d’euros. Ce n’est pas tout car les prix augmentent aussi en même-temps, +1,2% l’année dernière.

À l’inverse, les marques de surgelés salé sont en recul depuis 3 ans. Elles subissent encore les conséquences de la crise “horsegate” qui a grandement marqué les consommateurs.  Les plus touchés sont les fruits de mer (-3,1%) et les plats cuisinés (-2,5%).  L’exception de cette tendance est les pizzas.

 

  • Développement des offres snacking et premium

Par exemple, Charal s’est lancé dans le snacking avec sa “Patat’o boeuf”

La Patat'o boeuf de Charal

Ce repas a été conçu pour être dégusté par des personnes qui n’ont pas envie de cuisiner. Il suffit de mettre le plat au micro-ondes et c’est prêt. Il semblerait que les consommateurs raffolent des repas rapides à préparer et à consommer.

 

Quant au offres premium, nous pouvons reprendre l’exemple de Charal mais avec son “tendre boeuf”. Il s’agit simplement d’une pièce de viande beaucoup plus tendre que celles qu’on peut retrouver dans les rayons surgelés.

Tendre de boeuf de chez Charal

  • L’agro-alimentaire recrute

Embaucher 100 000 personnes entre 2014 et 2016, c’est l’objectif que l’Ania, Coop de France et la Confédération générale de l’alimentation (CGAD) se sont fixé. “Notre secteur est dynamique, nous créons de l’emploi depuis deux ans, avec 1900 emplois supplémentaires en 2014 et 4300 en 2015” certifie Jérôme Breysse, directeur des affaires sociales de l’Ania. Mais, ces recrutements demeurent complexes. Au final, près de 17 000 postes ne seraient pas pourvus.

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Concurrence

Qui domine l’industrie agroalimentaire ?  Il existe des mastodontes que nous connaissons très bien comme Danone, Nestlé et Mondelez. Le secteur agroalimentaire est soumis à une concurrence de haute intensité. À tel point que le danger peut venir de partout.  Danone en a bien conscience, c’est pour cela qu’elle a investi chez les français Michel et Augustin et qu’elle a racheté le spécialiste du bio américain WhiteWave Food.

Plusieurs marques de dentifrices dans un supermarché

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Facteurs clés de succès

  • L’innovation

Dans un secteur aussi ancien que celui de l’agro-alimentaire, l’innovation est vitale. Voici un exemple d’innovation sur le secteur des fruits : La marque Genuine Coconut a innové en proposant un système d’ouverture directement intégré sur la noix de coco afin de faciliter sa consommation.

Une innovation permettant d'ouvrir facilement une noix de coco

  • Proposer une offre segmentée

Les consommateurs évoluent et les industriels doivent s’y adapter. Entre les sportifs, les défenseurs du terroir, les adeptes de l’écologie, les végétariens, les végétaliens … Ils expriment des besoins différents, une entreprise ne pourra pas satisfaire l’ensemble des consommateurs avec une offre “globale”.

 

  • Miser sur le nomadisme

Manger autour d’une table ? Un phénomène qui tend à disparaître petit à petit dans nos habitudes. Nous vivons dans une société où tout évolue extrêmement vite comme nos façons de nous alimenter. Tous les jours nous croisons des personnes prenant leur repas en déplacement ou sur le coin d’un banc.

 

  • Miser une alimentation saine

Depuis quelques années, on remarque que les consommateurs sont de plus en plus sensibles à la composition de leurs assiettes. Les protéines, glucides, lipides, minéraux ne sont plus des données nutritionnistes ignorées par les populations.

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