Secteur Énergies renouvelablesInsight - Perspectives

Enjeux

  • Les trois secteurs les plus prometteurs

Il s’agit de la vente d’énergies, des infrastructures ferroviaires qui compte aussi les transports collectifs urbains et enfin, les équipements énergétiquement performants. Par exemple, le marché des équipements énergétiquement performants a représenté 20,7 milliards d’euros en 2013 alors qu’il était de 12,5 milliards d’euros en 2006.

 

  • Le financement, le saint graal des énergies renouvelables

Les énergies vertes sont encore récente, les banques ne prêtent pas leur argent facilement.  Et pourtant, le financement est un facteur de compétitivité pour les énergies vertes.  Selon le spécialiste des études, Xerfi : “Le poids des frais financiers dans le coût total des projets a sensiblement augmenté avec la baisse du coût des équipements. Parfois, le coût financier d’un parc éolien ou d’une centrale photovoltaïque dépasse même le coût de l’équipement”

Quels sont les dispositifs de financement ? Le financement participatif principalement. Il y a aussi le lancement de fonds d’insfrastructures ainsi que les investissements par des spécialistes (Mirova, Demeter Partners) ou bien les grands mastodontes de l’énergie (EDF, GDF Suez).

 

  • Intérêts et limites des énergies vertes

L’intérêt majeur des énergies renouvelable est qu’elles sont moins dangereuse pour la santé et l’environnement que les sources nucléaires ou fossiles. Toutefois, restons réalistes, les énergies vertes ont un coût plus élevé que les énergies traditionnelles.

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Problématiques

Les énergies renouvelable, une solution miracle ?  Comme vous vous en doutez, le bilan n’est pas tout rose. Le marché du renouvelable cache quelques problèmes.

 

  • Les énergies vertes ne peuvent pas se substituer au pétrole

Le pétrole est indispensable dans nos sociétés actuelles. En France par exemple, nous exploitons énormément de pétrole car il représente 42% de notre consommation énergétique. Après le pétrole, nous avons aussi régulièrement recours au gaz et au charbon. Malheureusement, les énergies renouvelables ne peuvent pas remplacer les énergies citées précédemment.

 

  • Les énergies renouvelables ne sont pas irréprochable écologiquement

Contrairement aux idées reçus, elles ne sont pas parfaites.  Il est vrai qu’un panneau solaire permet de produire de l’électricité sans polluer, mais encore une fois un simple constat de ce style cache un autre problème. La production de panneaux solaires pollue ! Même chose pour les éoliennes.

 

  • La saisonnalité des énergies renouvelables

À l’inverse du pétrole, du charbon et du gaz, la production d’électricité via une énergie renouvelable requiert certaines conditions. Un panneau solaire a besoin de soleil pour fonctionner, comme une éolienne a besoins de vent. Sans ces facteurs, difficile à maîtriser, les énergies renouvelable sont improductive.

Des panneaux photovoltaic sur un fond nuageux.e

Tendances

  • Les énergies vertes créatrices d’emplois 

Soyons réaliste, l’économie française créer très peu d’emplois. Les énergies vertes pourraient être une exception. Effectivement, entre 2006 et 2013, le nombre d’emplois dans les énergies renouvelables est passé de 200 000 à 310 000. En moyenne, cela correspond à une augmentation de 6% par an, pendant 7 ans. Un exploit.

 

  • La croissance du PIB dépassée par les énergies renouvelable 

Entre 2006 et 2013, le taux de croissance des énergies renouvelables était supérieur à celui du PIB.  Voyons cela de plus près.

– 2006 – 2009 : croissance des énergies vertes de 13,5%

– 2009 – 2011 : régression puisque le taux annuel a chuté à 4,1%

– 2011 – 2013 : reprise avec +7,1% de croissance annuelle

 

Au final, entre 2006 et 2013, le taux de croissance des énergies vertes était de 8,9%. Un taux “nettement supérieur au reste de l’économie française”, souligne Fabrice Boissier, directeur général délégué de l’Ademe.

 

Un champ d'éoliennes en Allemagne.e

Concurrence

Rappelons qu’anciennement, seul EDF-GDF contrôlait l’électricité en France. Il s’agissait d’une compagnie étatique qui n’avait aucune concurrence. En effet, EDF-GDF supervisait l’ensemble de la chaîne de valeur de l’électricité et du gaz français. Aussi bien sur la production d’électricité, la fourniture et les réseaux de transports et distributions des deux énergies.

Cette situation portait ses fruits à la fin de la seconde guerre mondiale puisqu’elle a contribué aux “Trentres glorieuses”. Une période de forte croissance économique en France entre 1945 et 1975. Le problème de cette situation est le confort dans lequel se trouvait EDF-GDF. Puisque la concurrence était inexistante, la compagnie était peu économe sur ses frais de fonctionnements et de personnels.

Afin de rétablir cette situation néfaste, l’État a décidé d’ouvrir à la concurrence les marchés de l’énergie.

Les résultats sont positifs puisque l’intensité concurrentielle oblige les mastodontes de l’énergie à réduire leurs coûts et offrir des prix attractifs à leurs clients. De plus, cette ouverture à la concurrence pousse les géants de l’énergie à faire preuve d’innovation et de créativité pour séduire de nouveaux clients. Surtout que ces innovations sont dans la majeure partie des cas au service de la protection de l’environnement.

Une usine alimentée par des panneaux photovoltaic.è

Facteurs clés de succès

  • Les consommateurs au coeur de sa stratégie

Aujourd’hui, il y a du choix ! L’époque ou EDF contrôlait l’ensemble de la chaîne de valeur de l’électricité est révolue. Désormais, le consommateur est libre de choisir vers quel entreprise il souhaite se diriger pour se fournir en énergie. Qu’est-ce que recherche le consommateur en matière d’énergies renouvelables ?
Une tarification revue à la baisse, une gestion simplifiée de ses services, un contrôle sur sa consommation et une écoute de la part des entreprises.

Comme dans tout marché concurrentiel, écouter ses clients avec attention est indispensable.

 

  • Services numériques et automatisées

Les consommateurs souhaitent maîtriser et gérer leur consommation aisément. Pour cela, une application mobile ferait sûrement bien l’affaire ! Ainsi à n’importe quel moment, le client pourrait contrôler sa consommation d’énergie afin de ne pas avoir de mauvaises surprises en fin de mois.

La création d’une application est un exemple, il existe des dizaines et des dizaines de façons de digitaliser ses services.

 

  • Surfer sur la vague du green business

Les particuliers sont de plus en plus impliqués dans la sauvegarde de l’environnement et ils sont nombreux à vouloir agir localement pour contribuer à cette protection environnementale. Plus précisément, ils cherchent à réduire leurs factures d’énergies. Non seulement pour économiser de l’argent mais aussi parce qu’ils se sentent concernées par les problématiques environnementales actuelles.

Surfer sur cette vague ! L’une des meilleurs façons pour démontrer votre professionnalisme auprès de votre clientèle est d’obtenir des certifications. Il en existe plusieurs comme la mention RGE “Reconnu Garant de l’environnement”.

 

Une éolienne vu du bas sous un soleil éclatant.e

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